• Beaucoup de recherches dans les livres que je possède et aussi sur les images internet pour se faire une idée de ce à quoi ressemble “une cheminée de roulotte”. Quelques croquis, la conceptualisation des matériaux que je vais employer…
  • À elle seule, elle a demandé 8h45 de concentration et minutie.
    Mais je suis heureuse du résultat.

Voici comment elle a pris forme :

D’abord, recherche dans ses “boîtes à matériaux” de ceux qui vous conviennent.
Ici, un bouchon extrait de la “boîte à bouchon” (dont je ne me souviens plus la provenance : (shampoing ? médicament?…) + des capsules de goulots de bouteilles de vin, dans des teintes qui paraissent adaptées.
Traitement du bouchon à la mini scie à onglet pour lui donner l’angle adapté, le toit de la roulotte n’étant pas horizontal !
Je n’ai pas “osé” utiliser ma mini ponceuse à disque toute neuve pour un plastique aussi dur, mais réflexion faite j’aurais sans doute pu le faire, et de manière plus efficace et rapide…

Un petit coup de lime pour égaliser le tout…

Choix d’un petit morceau de bois à la fois solide et “souple”, car il devra épouser la forme particulière du toit lorsqu’il y sera plaqué à la colle (type néoprène, ma favorite).

En l’occurence, il s’agit d’une chute de la pièce de bois qui m’avait servie à découper les baguettes décoratives du toit de la roulotte, restée non loin car j’ai toujours du mal à me résoudre à jeter quoique ce soit…
Dessin de la basse de la cheminée, pour prévoir l’orifice dans le bois.

Découpe à la scie à chantourner.

Et hop !
Préparation de la feuille d’étain en découpant la capsule puis en lissant longtemps avec la pulpe du doigt.
Collage de la feuille d'étain sur le morceau de bois et marquage du trou central (découpes en étoile faites au cutter)
Collage de la feuille d’étain sur le morceau de bois et marquage du trou central (découpes en étoile faites au cutter)
  • Les espaces qui se voient entre la base de la cheminée (bouchon) et le socle ne me plaisent pas du tout, je vais faire en sorte de les combler :
  • pliage sur elle-même d’une fine bande de la feuille d’étain.
La “lanière d’étain” obtenue.
Collage minutieux de cette lanière à la base de la cheminée.
Pose temporaire sur le toit de la roulotte pour juger de l’effet.
Pour être réaliste, il va falloir des fixations apparentes à la plaque de la cheminée sur le toit = recherche de petits clous ayant une “grosse” tête bombée.

Recoupe à l’arrière des tiges des clous, inutiles

Voilà l’apparence brute.
C’est bien trop propre tout ça ! Il va falloir un bon coup de “patine”, ce liquide incroyable qui vieillit des objets !

Il y en a beaucoup trop au début, mais c’est comme ça qu’il faut procéder…

Atténuation avec un petit morceau de chiffon.
Place au “chapeau” de la cheminée maintenant.
Tout commence avec un gabarit fabriqué dans un morceau de papier.
Puis choix de deux feuilles d’étain qui vont être collées dos à dos pour donner de la rigidité à l’ensemble : l’une de la même couleur que le socle et similaire à celle du bouchon (pour l’extérieur), l’autre gris anthracite pour l’intérieur.
Les deux feuilles une fois collées et la colle bien séchée, report du gabarit.
Découpe, et marquage sur la maquette en papier des emplacements des futures “pattes d’assemblage”, afin de reporter ces repères sur la feuille d’étain découpée.
Dans l’étain restant, découpe de trois rectangles qui vont servir à constituer les fameuses “pattes d’assemblage”; elles doivent être assez rigides pour tenir le tout, mais rester assez flexibles pour être traitées comme du fer forgé…
Pliage des rectangles (en plusieurs fois sur eux mêmes) grâce aux petites pinces brucelles que je me réjouis d’avoir achetées.
Le moment sympa de la mise en colle du petit chapeau.

Les pattes d’assemblage sont prêtes

La colle dissout un peu la pellicule colorée de la feuille d’étain, mais c’est sans conséquence, sinon que ça ajoutera au côté “vieilli” de l’ensemble, ce qui est parfait.
Vue du dessus

Vue latérale

Toute réflexion faite, il y a aussi une grille de protection entre la cheminée et son chapeau !
Il faut donc aussi la préparer… Chic, je vais “étrenner” mon nouveau matériau !
Découpe d’un tout petit morceau dans cet aluminium décoratif.
Mise en peinture (à l’aide de feutre peinture) de l’intérieur du conduit.
La grille en préparation
La grille mise en forme (à l’aide des micro pinces brucelles). Elle devra s’insérer à l’intérieur du conduit.
Vieillissement des différents éléments.
Courbure des pattes d’assemblage avec diverses pinces et des mains qui ne doivent pas trop trembler !
Trois petits points de “super glue” plus tard…
Contemplation !
Ce n’est pas encore collé, pas encore terminé totalement, mais ce sera tout pour ce soir là.

Reste la grille à insérer…

Appréciation de l’ensemble grâce à un petit bout de “patafix” sous le socle.
Le pique olive est là pour donner une proportion de grandeur…
Et voilà, le poêle de la pièce principale pourra être mis en fonction !!

A l’escalier près, elle est ainsi finie, ma sacrée roulotte gitane !

11 ans et 28 jours après les balbutiements des premiers croquis pour sa réalisation. Avec un total de 487 heures 30 (notées sur un carnet : ce qui veut dire sans prendre en compte les temps que j’ai éventuellement oublié d’y noter !…), non incluses les heures utilisées à prendre les photos et à les mettre sur ce blog !



2 Responses »

  1. merci , pour les photos et les tutos ,se sera un projet à 4 mains , mon mari qui fait des maquettes , va me faire le gros oeuvre et moi qui à fait des vitrines par le passé , je ferais le reste , bon continuations

  2. Bonsoir,
    Je suis en train moi aussi de construire une roulotte au 1/12, j’ai trouvé pleins d’idées sur votre blog pour poursuivre mon projet….. et moi qui me trouvais lente, je suis rassurée de voir que vous aussi, vous y avez mis le temps.
    Votre roulotte est magnifique, bravo et merci pour le partage.
    Bonne soirée !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *